« Ce matin-là, dans Paris, la lumière-de-fin-du-monde
s’était agglomérée au déballage
de la viande posée en petits tas rouges sanglants
sur les étals de la boucherie. J’avais senti
couler en moi le sperme de mon amant. Dans le même
espace se télescopaient le sperme et la lumière,
la fin du monde et mon dégoût, mon sexe et
la bidoche. Les Chinois, il y a deux mille ans, constataient
des correspondances bizarres et inexplicables entre des
choses éloignées. Ils appelaient ce genre
d’associations la résonance des choses obscures
».
Quelles sont ces correspondances, ces liens ? Quel fil
relie le sexe à la vie ?
Au hasard des 94 chapitres, le lecteur croisera Proust,
Nijinsky et Zorro sans sa cape. Il apprendra que repasser
des chemises invite à l’amour et que la jouissance
ressemble aux temps du récit. Car l’écriture
est une reine et le sexe a du génie.
Le génie du sexe,
Éditions des Équateurs
Sortie le 7 juin 2012.